Les médias ont relaté récemment et très largement « l’affaire » concernant de célèbres footballeurs et l’intervention affirmée d’un marabout…
Les fake news, informations fausses ou truquées relayées sur les réseaux sociaux et par certains médias se multiplient...
Selon une enquête réalisée par la Fondation Jean Jaurès et et Conspiracy Watch en 2018, près de de 8 français sur 10 (79%) croiraient au moins en une "théorie complotiste". Ils sont même 25% à croire à plus de cinq théories du complot !....
Nos Autonomes de l'Union, sont contactées de plus en plus par des collègues qui font état d'interventions contestataires de parents quant au contenu de l’enseignement délivré à leur enfant, aussi il nous a semblé important de « vous livrer le dernier édito » de Dominique COUNILLON, présidente de l’Autonome de la Seine, membre de l’Union des Autonomes et "l'éclairage" de Maître LA FONTAINE, avocat-conseil. Son contenu constitue un rappel important.
Maurice RAIFFÉ
Président de l'Union des Autonomes
L’obscurantisme est bien vivant!
D’après une enquête de l’Ifop, un Français sur trois croit aux envoûtements et à la sorcellerie. (Ils étaient trois fois moins nombreux en 1981).
Cela pourrait prêter à sourire si cela n’avait pas de conséquences dans le déroulement de la vie ordinaire mais ce n’est pas le cas.
Une malheureuse collègue de primaire nous a relaté la réaction démesurée d’une mère d’élève lorsqu’elle s’est rendue compte que la maîtresse faisait étudier à ses élèves « Harry Potter à l’école des sorciers » .
Pour la mère, son fils était ensorcelé et l’enseignante apprenait à jeter des sorts …
Pour notre avocat-conseil, Me La Fontaine, cela pose la question éminemment sérieuse du droit des élèves ou des parents de contester le contenu ou une partie de l’enseignement dispensé par un enseignant.
Le cadre juridique est posé par les articles L.511-1 et R.511-11 du Code de l’Éducation.
Les élèves doivent respecter le contenu des programmes et accomplir les travaux écrits et oraux qui leur sont demandés par les enseignants.
Ceci se traduit par l’obligation d’assiduité incombant aux élèves que leurs parents pourraient décider de ne pas envoyer à l’école pour échapper à un enseignement.
Les élèves (comme leurs parents) ne peuvent, au nom de convictions religieuses, philosophiques, politiques ou de toute autre considération, contester le droit d’un professeur d’enseigner, d’étudier telle ou telle œuvre ou de faire une présentation qui ne leur plaît pas.
La fermeté sur le principe selon lequel « aucune question n’est exclue à priori du questionnement scientifique et pédagogique » (article 12 de la charte de la laïcité à l’école) doit être la règle.
Enfin, Me La Fontaine conseille à l’enseignante de se rapprocher de son inspecteur ou inspectrice, en accord avec la directrice, afin d’organiser une rencontre avec la maman (et le papa ?) au cours de laquelle il s’agira de faire preuve de fermeté et de souplesse, de conciliation sans reniement.
Pour nous, nous souhaiterions savoir s’il existe un sort qui rend les gens moins bornés…
D. COUNILLON
Présidente de l’Autonome de la Seine
D’après une enquête de l’Ifop, un Français sur trois croit aux envoûtements et à la sorcellerie. (Ils étaient trois fois moins nombreux en 1981).
Cela pourrait prêter à sourire si cela n’avait pas de conséquences dans le déroulement de la vie ordinaire mais ce n’est pas le cas.
Une malheureuse collègue de primaire nous a relaté la réaction démesurée d’une mère d’élève lorsqu’elle s’est rendue compte que la maîtresse faisait étudier à ses élèves « Harry Potter à l’école des sorciers » .
Pour la mère, son fils était ensorcelé et l’enseignante apprenait à jeter des sorts …
Pour notre avocat-conseil, Me La Fontaine, cela pose la question éminemment sérieuse du droit des élèves ou des parents de contester le contenu ou une partie de l’enseignement dispensé par un enseignant.
Le cadre juridique est posé par les articles L.511-1 et R.511-11 du Code de l’Éducation.
Les élèves doivent respecter le contenu des programmes et accomplir les travaux écrits et oraux qui leur sont demandés par les enseignants.
Ceci se traduit par l’obligation d’assiduité incombant aux élèves que leurs parents pourraient décider de ne pas envoyer à l’école pour échapper à un enseignement.
Les élèves (comme leurs parents) ne peuvent, au nom de convictions religieuses, philosophiques, politiques ou de toute autre considération, contester le droit d’un professeur d’enseigner, d’étudier telle ou telle œuvre ou de faire une présentation qui ne leur plaît pas.
La fermeté sur le principe selon lequel « aucune question n’est exclue à priori du questionnement scientifique et pédagogique » (article 12 de la charte de la laïcité à l’école) doit être la règle.
Enfin, Me La Fontaine conseille à l’enseignante de se rapprocher de son inspecteur ou inspectrice, en accord avec la directrice, afin d’organiser une rencontre avec la maman (et le papa ?) au cours de laquelle il s’agira de faire preuve de fermeté et de souplesse, de conciliation sans reniement.
Pour nous, nous souhaiterions savoir s’il existe un sort qui rend les gens moins bornés…
D. COUNILLON
Présidente de l’Autonome de la Seine