Agressions…
Un hebdomadaire titrait en février dernier qu’ « un enseignant sur deux était agressé au cours de sa carrière »…
Dans nos Autonomes de l’Union , parce que nous ne sommes pas des plates-formes comme la plupart des assurances, nous sommes en toute première ligne lorsqu’un(e) enseignant(e), un personnel de direction, d’encadrement, de surveillance… est agressé(e).
Nos adhérent(e)s savent qu’elles, qu’ils auront une écoute immédiate, les précieux conseils sur « la marche à suivre » et un soutien indispensable.
Aujourd’hui, menaces, agressions, diffamations… ont augmenté de façon considérable. La « période Covid » a été un accélérateur mais cette situation continue, cela représente près de 3 dossiers sur 4 que nous traitons ! Bien souvent nous constatons qu’il s’agit d’un traumatisme grave avec lequel notre adhérent(e) doit continuer à vivre.
Un exemple de situation que l’une de nos Autonomes accompagne depuis plusieurs mois :
Une collègue effectue un remplacement long dans une école en secteur rural. Elle est agressée très gravement par deux parents lors d’un entretien non fixé par l’enseignante.
- Propos insultants, gestes violents, menaces extrêmement graves…
- Dépôt de plainte. Transmission du dossier à notre Avocat.
- Consultation de son médecin qui fait une déclaration d’accident de travail.
- Son dossier est reconnu en imputabilité de service.
- Notre collègue a dû changer de poste pour sa sécurité.
- Demande de protection statutaire du fonctionnaire.
- Après un certificat médical final, l’Administration lui demande d’effectuer une expertise médicale.
- Passage de son dossier en comité médical et en commission de réforme.
- Fixation d’un taux d’IPP en application de la loi du 11 janvier 1984.
Trois remarques sur ce « dossier »:
1) La fixation du taux d’IPP est très importante car le contrat de nos associations avec notre assureur (Assurances du Crédit Mutuel) prévoit qu’un capital soit versé à partir de 1% (pour l’Administration et la plupart des assurances c’est 10%...) car nous estimons que tout dommage subi dans l’exercice de ses fonctions doit être reconnu.
2) La justice est « embouteillée »… Notre Autonome attend en liaison avec son Avocat que les parents soient convoqués au plus vite au tribunal ; leur comportement, particulièrement celui du père qui aurait par ailleurs tenu publiquement des propos racistes à l’encontre de notre adhérente, est totalement insupportable, il relève du délit et est puni par la Loi.
3) Il est indispensable d’être accompagné(e) dans les démarches car celles-ci sont complexes, qu’il ne faut faire ni oubli, ni erreur… c’est le rôle de nos militant(e)s …ne restez surtout pas seul(e) !
Conseil : en cas d’accident, d’agression physique, psychologique, de menaces, de harcèlement…Prenez contact immédiatement avec votre Autonome.
Maurice RAIFFÉ
Président bénévole
Un hebdomadaire titrait en février dernier qu’ « un enseignant sur deux était agressé au cours de sa carrière »…
Dans nos Autonomes de l’Union , parce que nous ne sommes pas des plates-formes comme la plupart des assurances, nous sommes en toute première ligne lorsqu’un(e) enseignant(e), un personnel de direction, d’encadrement, de surveillance… est agressé(e).
Nos adhérent(e)s savent qu’elles, qu’ils auront une écoute immédiate, les précieux conseils sur « la marche à suivre » et un soutien indispensable.
Aujourd’hui, menaces, agressions, diffamations… ont augmenté de façon considérable. La « période Covid » a été un accélérateur mais cette situation continue, cela représente près de 3 dossiers sur 4 que nous traitons ! Bien souvent nous constatons qu’il s’agit d’un traumatisme grave avec lequel notre adhérent(e) doit continuer à vivre.
Un exemple de situation que l’une de nos Autonomes accompagne depuis plusieurs mois :
Une collègue effectue un remplacement long dans une école en secteur rural. Elle est agressée très gravement par deux parents lors d’un entretien non fixé par l’enseignante.
- Propos insultants, gestes violents, menaces extrêmement graves…
- Dépôt de plainte. Transmission du dossier à notre Avocat.
- Consultation de son médecin qui fait une déclaration d’accident de travail.
- Son dossier est reconnu en imputabilité de service.
- Notre collègue a dû changer de poste pour sa sécurité.
- Demande de protection statutaire du fonctionnaire.
- Après un certificat médical final, l’Administration lui demande d’effectuer une expertise médicale.
- Passage de son dossier en comité médical et en commission de réforme.
- Fixation d’un taux d’IPP en application de la loi du 11 janvier 1984.
Trois remarques sur ce « dossier »:
1) La fixation du taux d’IPP est très importante car le contrat de nos associations avec notre assureur (Assurances du Crédit Mutuel) prévoit qu’un capital soit versé à partir de 1% (pour l’Administration et la plupart des assurances c’est 10%...) car nous estimons que tout dommage subi dans l’exercice de ses fonctions doit être reconnu.
2) La justice est « embouteillée »… Notre Autonome attend en liaison avec son Avocat que les parents soient convoqués au plus vite au tribunal ; leur comportement, particulièrement celui du père qui aurait par ailleurs tenu publiquement des propos racistes à l’encontre de notre adhérente, est totalement insupportable, il relève du délit et est puni par la Loi.
3) Il est indispensable d’être accompagné(e) dans les démarches car celles-ci sont complexes, qu’il ne faut faire ni oubli, ni erreur… c’est le rôle de nos militant(e)s …ne restez surtout pas seul(e) !
Conseil : en cas d’accident, d’agression physique, psychologique, de menaces, de harcèlement…Prenez contact immédiatement avec votre Autonome.
Maurice RAIFFÉ
Président bénévole