Il fallait s’y attendre, « ça déborde » !
Rarement, de mémoire de militant(e)s, nos Autonomes de l’Union n’ont été autant sollicitées !
Ces derniers jours, plusieurs collègues ont été agressé(e)s physiquement, verbalement…
Nous avons de plus en plus d'appels d’adhérent(e)s, qui sont confronté(e)s quotidiennement à des familles, des élèves, des enfants, violents, procéduriers, injurieux. On peut constater que depuis ce nouveau confinement, les situations difficiles se multiplient. Nos Autonomes sont amenées à conseiller de manière très précise nos collègues, particulièrement lorsqu'elles ou ils vont déposer plainte.
Il est hors de question d’excuser ces actes insupportables commis à l’encontre de personnels exerçant leur mission de service public.
Cependant , une des explications pour mieux comprendre cette augmentation sans précédent est à mettre en relation avec la crise sanitaire que nous vivons depuis maintenant presque 9 mois. Celle-ci a des conséquences directes sur nos élèves, leurs parents.
Les difficultés économiques, sociales, l’inquiétude du lendemain… entraînent des problèmes psychologiques, des dépressions, des souffrances.
La pandémie, les confinements ont pour conséquence une dégradation de la santé mentale de la population. Selon Santé Publique France, une personne sur 5 présenterait les symptômes d’un état dépressif.
Notons aussi que dans ce contexte les difficultés intrafamiliales explosent : violences à enfants, à conjointe…
Par ailleurs, après le tragique et insupportable assassinat de notre collègue Samuel PATY, les discours de certains commentateurs, de certains responsables politiques cherchant à dresser une partie de la population contre une autre partie aggravent encore les difficultés.
Bien souvent, le seul endroit où les parents, les jeunes, les enfants vont laisser exploser leurs difficultés, c’est l’établissement scolaire.
Les Personnels qui sont, depuis des mois en première ligne dans des conditions inédites et extrêmement difficiles sont fatigués, beaucoup nous disent qu’« ils tiennent parce qu’il faut tenir »…
Une remarque :
De plus en plus de collègues qui ont choisi une autre protection professionnelle assurantielle que nos autonomes associatives qui existent depuis le début du siècle dernier nous contactent, bien souvent sur conseil de l’un(e) de nos adhérent(e)s parce qu’ils (elles) sont désemparé(e)s car très souvent la réponse qu’ils ont reçue de leur « protection » c’est : « on ne couvre pas… », « on vous envoie un dossier… », alors que pour eux (elles), il y a urgence, qu’ils (elles) attendent une réponse immédiate. Si ces assurances peuvent remplir parfaitement le suivi pour les véhicules, les habitations, constatons simplement qu’elles ne peuvent assurer pleinement leur rôle en matière de protection professionnelle.
Dans les conditions difficiles que vivent tous les Personnels d’Education, je leur dis simplement qu’ils peuvent compter sur nos Autonomes associatives de l’Union et surtout qu’ils n’hésitent pas à contacter celle de leur secteur en cas de problème.
Bon courage à toutes et à tous.
Le 9 décembre 2020,
Maurice RAIFFÉ
Président de l’Union des Autonomes
Rarement, de mémoire de militant(e)s, nos Autonomes de l’Union n’ont été autant sollicitées !
Ces derniers jours, plusieurs collègues ont été agressé(e)s physiquement, verbalement…
Nous avons de plus en plus d'appels d’adhérent(e)s, qui sont confronté(e)s quotidiennement à des familles, des élèves, des enfants, violents, procéduriers, injurieux. On peut constater que depuis ce nouveau confinement, les situations difficiles se multiplient. Nos Autonomes sont amenées à conseiller de manière très précise nos collègues, particulièrement lorsqu'elles ou ils vont déposer plainte.
Il est hors de question d’excuser ces actes insupportables commis à l’encontre de personnels exerçant leur mission de service public.
Cependant , une des explications pour mieux comprendre cette augmentation sans précédent est à mettre en relation avec la crise sanitaire que nous vivons depuis maintenant presque 9 mois. Celle-ci a des conséquences directes sur nos élèves, leurs parents.
Les difficultés économiques, sociales, l’inquiétude du lendemain… entraînent des problèmes psychologiques, des dépressions, des souffrances.
La pandémie, les confinements ont pour conséquence une dégradation de la santé mentale de la population. Selon Santé Publique France, une personne sur 5 présenterait les symptômes d’un état dépressif.
Notons aussi que dans ce contexte les difficultés intrafamiliales explosent : violences à enfants, à conjointe…
Par ailleurs, après le tragique et insupportable assassinat de notre collègue Samuel PATY, les discours de certains commentateurs, de certains responsables politiques cherchant à dresser une partie de la population contre une autre partie aggravent encore les difficultés.
Bien souvent, le seul endroit où les parents, les jeunes, les enfants vont laisser exploser leurs difficultés, c’est l’établissement scolaire.
Les Personnels qui sont, depuis des mois en première ligne dans des conditions inédites et extrêmement difficiles sont fatigués, beaucoup nous disent qu’« ils tiennent parce qu’il faut tenir »…
Une remarque :
De plus en plus de collègues qui ont choisi une autre protection professionnelle assurantielle que nos autonomes associatives qui existent depuis le début du siècle dernier nous contactent, bien souvent sur conseil de l’un(e) de nos adhérent(e)s parce qu’ils (elles) sont désemparé(e)s car très souvent la réponse qu’ils ont reçue de leur « protection » c’est : « on ne couvre pas… », « on vous envoie un dossier… », alors que pour eux (elles), il y a urgence, qu’ils (elles) attendent une réponse immédiate. Si ces assurances peuvent remplir parfaitement le suivi pour les véhicules, les habitations, constatons simplement qu’elles ne peuvent assurer pleinement leur rôle en matière de protection professionnelle.
Dans les conditions difficiles que vivent tous les Personnels d’Education, je leur dis simplement qu’ils peuvent compter sur nos Autonomes associatives de l’Union et surtout qu’ils n’hésitent pas à contacter celle de leur secteur en cas de problème.
Bon courage à toutes et à tous.
Le 9 décembre 2020,
Maurice RAIFFÉ
Président de l’Union des Autonomes