#Anti2010… Harcèlement... Cyberharcèlement…
Le contexte
Au quotidien, les personnels ont pour souci de mettre au cœur de leur métier des valeurs comme l’humanisme, la solidarité, l’empathie, le respect, le partage et la bienveillance. En même temps,les enfants, les jeunes évoluent dans un environnement médiatique marqué par des discours, des actes, dans lesquels la haine, l’exclusion, le rejet sont de plus en plus présents.
Ce contexte ne peut que favoriser les « phénomènes de harcèlement », les comportements violents.
Nos collègues disent être de plus en plus confrontés à ces difficultés au quotidien.
C'est ainsi qu'à cette rentrée, ce sont leurs élèves « nés en 2010 » qui se sont retrouvés, de façon délirante, sous les feux de l'actualité..
Une mission sénatoriale a présenté ses travaux le 23 septembre.
Pour vous informer, nous avons parcouru ce projet de compte-rendu ainsi que les 35 propositions retenues.
Elle émet des recommandations pour « mieux prévenir, détecter et traiter le harcèlement scolaire et en ligne ».
Car « 800 000 à 1 million d'élèves en seraient victimes chaque année » soit « un élève sur 10 ».
Ces actes ont des conséquences lourdes pour ces élèves dans leur développement personnel, pour le climat des classes, des écoles, des établissements.
Ce climat ne permet pas aux personnels d'effectuer leurs missions dans des conditions sereines.
De très nombreux adhérents, tout particulièrement professeurs de collèges et de lycées, personnels de direction et d'encadrement se retrouvent face à des parents, des élus qui leur « demande des comptes »… Parfois c'est la police, la gendarmerie, la justice...
Cette mission appelle à « une mobilisation générale autour de la lutte contre le harcèlement scolaire et en faire la prochaine grande cause nationale ».
Cyberharcèlement.
Dès l'école primaire de plus en plus d'élèves sont en possession d'un smartphone.
"Un quart des élèves déclare en avoir été victime avant l'entrée au collège."
"Un collégien sur 4 aurait été concerné."
"Le cyber-harcèlement touche davantage les filles que les garçons".
La stigmatisation des différences, les pratiques du « Revenge porn » à savoir le partage de contenus à caractère sexuel sans le consentement de la victime filmée ou photographiée augmente très rapidement.
« 65 % des enseignants s’estimeraient mal armés face au harcèlement du fait du manque de formation, des difficultés à le détecter ou d'une absence de soutien de la hiérarchie ».
Il est évident qu’un bon climat scolaire, une équipe éducative soudée et dotée de moyens, à l'écoute de tous les signaux permettent une détection précoce et donc une action plus efficace.
Pas nouveau…
Si ce phénomène n'est pas nouveau, il prend de l'ampleur.
Nous avions déjà abordé ce problème en particulier dans la rubrique harcèlement scolaire mais aussi dans les chroniques évoquant les réseaux sociaux.
Même si les pouvoirs publics ont pris la mesure du phénomène depuis plus de 10 ans, la mission sénatoriale souligne que « les outils actuels sont mal connus des élèves » sans parler de leurs parents ou insuffisamment utilisés.
Par ailleurs l'arsenal juridique est limité face au cyberharcèlement.
Le harcèlement est déjà pénalement réprimé, y compris lorsque les actes qui le constituent ne sont pas répétés par une seule et même personne mais « en meute ».
En droit français il est assorti de circonstances aggravantes notamment quand il s'opère sur des mineurs ou via les réseaux sociaux.
Concernant les réseaux sociaux, l'immense difficulté réside dans le fait que leur activité se déroule en réalité, en tout ou partie,en utlisant des messageries privées protégées car le secret des correspondances, réseaux dont le siège est bien souvent hors de France et hors d'Europe.
Le rapport parlementaire avance 35 propositions:
Il précise « qu’une implication de toute la société est nécessaire », « appelle à faire de la lutte contre le harcèlement et le cyberharcèlement scolaire la grande cause nationale 2022-2023 » et « l'une des priorités de la présidence française de l'Union européenne à partir de janvier 2022 ».
Ces 35 propositions sont organisées en trois grands chapitres :
- agir collectivement pour mieux prévenir.
- savoir détecter rapidement une situation de harcèlement.
- traiter systématiquement et sans délai.
Rappelons que nos autonomes sont à la disposition de leurs adhérent(e)s qui se trouvent confronté(e)s dans leur mission à ces situations.
N’hésitez pas à les contacter !
Le contexte
Au quotidien, les personnels ont pour souci de mettre au cœur de leur métier des valeurs comme l’humanisme, la solidarité, l’empathie, le respect, le partage et la bienveillance. En même temps,les enfants, les jeunes évoluent dans un environnement médiatique marqué par des discours, des actes, dans lesquels la haine, l’exclusion, le rejet sont de plus en plus présents.
Ce contexte ne peut que favoriser les « phénomènes de harcèlement », les comportements violents.
Nos collègues disent être de plus en plus confrontés à ces difficultés au quotidien.
C'est ainsi qu'à cette rentrée, ce sont leurs élèves « nés en 2010 » qui se sont retrouvés, de façon délirante, sous les feux de l'actualité..
Une mission sénatoriale a présenté ses travaux le 23 septembre.
Pour vous informer, nous avons parcouru ce projet de compte-rendu ainsi que les 35 propositions retenues.
Elle émet des recommandations pour « mieux prévenir, détecter et traiter le harcèlement scolaire et en ligne ».
Car « 800 000 à 1 million d'élèves en seraient victimes chaque année » soit « un élève sur 10 ».
Ces actes ont des conséquences lourdes pour ces élèves dans leur développement personnel, pour le climat des classes, des écoles, des établissements.
Ce climat ne permet pas aux personnels d'effectuer leurs missions dans des conditions sereines.
De très nombreux adhérents, tout particulièrement professeurs de collèges et de lycées, personnels de direction et d'encadrement se retrouvent face à des parents, des élus qui leur « demande des comptes »… Parfois c'est la police, la gendarmerie, la justice...
Cette mission appelle à « une mobilisation générale autour de la lutte contre le harcèlement scolaire et en faire la prochaine grande cause nationale ».
Cyberharcèlement.
Dès l'école primaire de plus en plus d'élèves sont en possession d'un smartphone.
"Un quart des élèves déclare en avoir été victime avant l'entrée au collège."
"Un collégien sur 4 aurait été concerné."
"Le cyber-harcèlement touche davantage les filles que les garçons".
La stigmatisation des différences, les pratiques du « Revenge porn » à savoir le partage de contenus à caractère sexuel sans le consentement de la victime filmée ou photographiée augmente très rapidement.
« 65 % des enseignants s’estimeraient mal armés face au harcèlement du fait du manque de formation, des difficultés à le détecter ou d'une absence de soutien de la hiérarchie ».
Il est évident qu’un bon climat scolaire, une équipe éducative soudée et dotée de moyens, à l'écoute de tous les signaux permettent une détection précoce et donc une action plus efficace.
Pas nouveau…
Si ce phénomène n'est pas nouveau, il prend de l'ampleur.
Nous avions déjà abordé ce problème en particulier dans la rubrique harcèlement scolaire mais aussi dans les chroniques évoquant les réseaux sociaux.
Même si les pouvoirs publics ont pris la mesure du phénomène depuis plus de 10 ans, la mission sénatoriale souligne que « les outils actuels sont mal connus des élèves » sans parler de leurs parents ou insuffisamment utilisés.
Par ailleurs l'arsenal juridique est limité face au cyberharcèlement.
Le harcèlement est déjà pénalement réprimé, y compris lorsque les actes qui le constituent ne sont pas répétés par une seule et même personne mais « en meute ».
En droit français il est assorti de circonstances aggravantes notamment quand il s'opère sur des mineurs ou via les réseaux sociaux.
Concernant les réseaux sociaux, l'immense difficulté réside dans le fait que leur activité se déroule en réalité, en tout ou partie,en utlisant des messageries privées protégées car le secret des correspondances, réseaux dont le siège est bien souvent hors de France et hors d'Europe.
Le rapport parlementaire avance 35 propositions:
Il précise « qu’une implication de toute la société est nécessaire », « appelle à faire de la lutte contre le harcèlement et le cyberharcèlement scolaire la grande cause nationale 2022-2023 » et « l'une des priorités de la présidence française de l'Union européenne à partir de janvier 2022 ».
Ces 35 propositions sont organisées en trois grands chapitres :
- agir collectivement pour mieux prévenir.
- savoir détecter rapidement une situation de harcèlement.
- traiter systématiquement et sans délai.
Rappelons que nos autonomes sont à la disposition de leurs adhérent(e)s qui se trouvent confronté(e)s dans leur mission à ces situations.
N’hésitez pas à les contacter !